samedi 3 mai 2008

Rajoy y Zapatero


Il y a parfois des phénomènes qui nous résultent incompréhensibles, qui dépassent notre entendement et provoquent chez nous un désespoir non feint, un vrai abattement. Il est difficile de décrire ce que l'on ressent, difficile d'en parler, difficile de les cerner. Mais la sensation vous prend au ventre, vous le retourne, angoisse. On en resterai pantois, on est interloqués par ce qu'il arrive, et on y peut rien. C'est peut être aussi cette sensation d'impuissance qui contribue au désespoir. Car ce genre d'événements prend parfois une dimension si importante qu'il n'est rien que nous puissions faire pour l'influer. Ou alors c'est ce que nous pensons.

Cette sensation, c'est celle qui vient de me prendre au corps alors que je lisais El Pais (dont je commenterais certainement la qualité dans un autre billet). Sur les 98 pages du journal (hors suppléments), ils en ont dédié une dizaine aux élections qui auront lieu le 9 mars, le même jour que nos municipales. Y sont commentés les derniers sondages (empate tecnico entre les deux candidats principaux), les chiffres de l'économie et du terrorisme, ornementés d'un certain nombre d'articles d'analyse. On y apprend, ou pas, que la situation économique du pays a connu une amélioration encore plus importante que sous les législatures passées, que la situation de l'ETA est tout simplement catastrophique selon un rapport des RG espagnols, que les quatre dernières années ont été celles où le nombre de morts a été le plus faible depuis la transition, que lorsque le candidat du PP Rajoy était ministre de l'intérieur (de 2000 à 2002), il y a eu 38 morts (contre 4 entre 2004 et 2008), que Zapatero a tenu toutes ses promesses électorales, que Rajoy se fait passer pour le candidat de ceux qui « mouillent le maillot », lui qui a plus de 2 millions d'euros dans ses comptes courants...
tous ces nouveaux faits se rajoutent à ce que l'on savait déjà: qu'alors que Zapatero avait soutenu unilateralement toutes les initiatives d'Aznar en termes de terrorisme, le PP a tout fait pour pourrir la situation (Rajoy en arrivant à un « vous faites honte à nos morts )...

en vient une question simple, alors que Rajoy a une vraie chance de gagner: what's goin' on??

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